VITRAC SAINT VINCENT,

D'HIER À AUJOURD'HUI...

 

 

Années 1960...1970...

 

 

Année 2005

 

 

 

Années 1900...1910... Sur le bord de la route, Mme Louise Aussel (Robichon)

 

 

Années 1930...1940...

 

 

 

Années 1950...

 

 

Années 1960...1970...

 

 

Année 2008

 

 

 

 

(Seconde carte colorisée par Nick et Cath Hawkes - Merci à eux)

 

Années 1910...1920...

 

 

Années 1950...1960...

 

 

Année 2008

 

 

 

Années 1900...1910.. (Seconde carte colorisée par Nick et Cath Hawkes - Merci à eux)

 

 

 

Années 1930...1950...

 

 

Année 2008 (Les poteaux électriques ont disparu)

 

 

ENJEUX DE JEUX

Témoignage de Marie-Louise Goursaud  (juin 2010)

Marie –Louise (dite Louisette) Goursaud née Fourgeaud est née à Vitrac à la Grange en 1929 dans la maison familiale où était née son arrière grand-mère.

"Mes grands parents maternels se sont installés à Vitrac en 1900 et mes grands parents paternels en 1911  où ils ont racheté une ferme perdue au jeu par une famille de Cherves. Cette même famille a perdu quatre fermes en une nuit ! A l’époque beaucoup d’habitations du bourg et des hameaux appartenaient à quelques familles riches. L’une d’entre elles, issue de la noblesse avait acquis plusieurs propriétés dont des hameaux entiers à Vitrac,  des fermes et un château à Saint-Adjutory. Ce château fut refait dans les années 1890 ce qui nécessita l’emploi permanent d’un maçon. M. Ménard , marié à Mlle Kogeluck,  (vos arrières arrières grands parents) qui s’installa à Saint-Adjutory et embaucha plusieurs ouvriers. Ils pouvaient ainsi être à pied d’œuvre du lever au coucher du soleil et c’est Mme Ménard qui leur faisait à manger.  Le maître des lieux était très exigeant. Un jour le vétérinaire appelé pour une intervention près des animaux de la métairie se fit héler par le propriétaire : « Monsieur, vous saurez qu’ici c’est la route du château, allez donc passer par la route des métayers. » Le vétérinaire s’exécuta et fit demi-tour.

C’est aussi au jeu que votre trisaïeule a perdu le domaine de Russas. C’est elle qui a épousé Albert Kogeluck qui était certainement un émigré politique qui venait de Pologne. Il était colporteur. Lors du décès de sa fille, madame Ménard, ma mère qui s’occupait de la préparation du corps de la défunte, n’oublia pas de glisser dans le cercueil un gilet  que son père lui avait laissé et qui faisait partie de ce qu’il vendait de villages en villages. Ce sont ces grands-parents Kogeluck qui ont hébergé votre grand-mère, Octavie Sieur , lorsqu’elle a été nommée institutrice à Saint Adjutory et c’est là qu’elle a connu votre grand-père, André Vergnaud qui est né en 1894."

 

 

 

Années 1970...

(à noter la présence de la bascule près de l'église)

 

Année 2009

 

 

Années 1930... 1940...

 

Années 1950...

 

LA  GUERRE EST FINIE 

Témoignage de Marie-Louise Goursaud  (juin 2010)

J’avais un petit voisin qui revenait à pied de l’école de Chasseneuil où il était interne.

 « - Angel, tu reviens ? Qu’est-ce qui se passe ?

-Vous n’êtes pas au courant, c’est la fin de la guerre ! » 

La cloche s’est mise à sonner à toute volée. J’étais en train de sarcler les topinambours avec mes parents. Je suis vite allée faire un brin de toilette et on s’est retrouvé toute une équipe de jeunes sur la place. Nous avons décidé de monter dans le clocher. Nous étions une quinzaine  sur la charpente autour de la cloche. Monsieur Nebout le sacristain nous regardait mais il ne nous a rien dit. Le lendemain, j’aurai bien voulu remonter car il y avait  d’inscrit le nom de la cloche , son poids, le nom du Maire et de tous les conseillers de l’époque, le nom du parrain et de la marraine et sa devise. « Marie-Louise, je m’appelle et 1800 je pèse. » Mais le lendemain donc, monsieur Nebout avait enlevé toutes les échelles pour que nous ne remontions pas tellement il avait eu peur.

À PROPOS DE LA CLOCHE

Témoignage d'Edgar Bissirier (2010)

Le baptême de la cloche eut lieu en 1808 . Elle porte l'inscription suivante: " Marie-Louise, je m’appelle et 1800 je pèse. Mon parrain était Maître Jean-Théodore De Jammes ; ma marraine, Demoiselle Louise Roux de Reilhac"

LE PEUPLIER DE LA PLACE

29 décembre 1951 à 14h00 :

"Grand événement du jour : à 2h00 de l'après-midi,un coup de vent a couché le peuplier. Les Vitracois vont pleurer. J'étais juste passée à côté. Si je l'avais reçu sur la tête !..."

Témoignage écrit de ma grand-mère Octavie Vergnaud

Le peuplier avant le coup de vent fatal ! Sur la photograhie de droite, apparaît également l'ancienne bascule au coin de l'église.

Il faut débarrasser la place ! On reconnaît Edgar Bissirier sur l'arbre couché. Merci de m'écrire via : bohere.alain@orange.fr  si vous identifiez les autres personnes. 

 

 

 

Année 2008

 

 

 

Années  1900...1910... (à noter la présence du clocheton sur le toit de l'église)

 

 

LE PEUPIER, LA CRUE DE  1907

Témoignage de Marie-Louise Goursaud  (juin 2010)

Longtemps, il y a eu un peuplier sur la place qui a dû être planté en 1830  en tant qu’arbre de la liberté en mémoire de la Révolution Française.

Le 21 mai 1907, à 13H30, il y a eu un orage terrible. Toutes les maisons du bourg ont été inondées. La crue du Rivaillon a été si soudaine et violente que Lucie Vergnaud  a rejoint sa fille, Germaine, à l’église pour se réfugier sur le maître autel. Le marchand de cochon avait ouvert les portes des toits qui se trouvaient le long d’une impasse derrière l’actuelle salle des fêtes, pour éviter que ses cochons ne soient emportés par le courant. Mon grand-père, voulant retenir un cochon entraîné par l’eau, a failli lui-même être emporté.

J’ai connu une autre inondation qui a eu lieu le 5 décembre 1944, importante elle aussi. On ne pouvait pas passer sur le pont du Maine Goidou (aujourd’hui Maine Guidou ou Ganne). Le bourg a été de nouveau bien inondé  et c’est un portail de propriété en contrebas du pont sur le Rivaillon qui , ayant cédé sous la pression de l’eau, a permis à celle-ci de s’évacuer plus vite vers les prés.

 

 

Années 1920...1930...

 

 

Année 2008

 

 

 

Années 1910... (à noter, la présence de la fontaine de dévotions déplacée par la suite)

 

 

HISTOIRES D'ÉCOLE

Témoignage de Marie-Louise Goursaud  (juin 2010)

La première institutrice de Vitrac fut Mme Déclis. Elle faisait l’école chez elle. Les enfants apportaient leur bûche pour faire du feu.

Lorsque les Mosellans ont été accueillis à Vitrac, deux habitations leur ont été réservées pour leur faire la classe. La première pour les garçons, la seconde pour les filles. Nous avons fêté Noël ensemble.

Témoignage de Jeannine Vergnaud (Bohère) (2010)

En 1932, lorsque les classes furent géminées (regroupement des garçons et des filles), le prêtre de l'époque se permit de dire pendant son prêche : "Pendant que ces dames iront surveiller leur soupe, ce sera du joli dans les classes, garçons et filles mélangées !" Ma mère, directrice madame Gignat son adjointe, qui assistaient à l'office se levèrent d'un commun accord et quittèrent aussitôt l'église.

 

 

 

Années 1950...

 

 

Année 2004

 

 

Année 2008

2022

Mairie école : Jeu des différences : photo de gauche prise en janvier 2022 et photo de droite prise en février 2022.

 

 

 

Années 1930...1940...

 

 

Année 2008

 

 

 

Années 1910...

 

 

 

Années 1930...1940...

 

 

Années 1950..1960...

 

 

Années 1970...

 

 

Année 2002

 

 

Année 2002

 

 

Année 2002

 

 

Année 2008

 

 

 

 

Années 1930...1940...

 

 

Année 2002

 

 

Année 2008

 

 

 

Années 1930...1940...

 

 

Année 2002

 

 

Année 2002

 

 

Année 2008

 

 

 

Années 1920...1930...

 

Années 1930...1940...

 

 

Années 1950...

 

Année 2002

 

Année 2008

 

 

 

Années 1960...

 

 

Année 2009

 

 

 

Années 1920...1930...

 

 

Année 2008

 

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